Salut mon lecteur ! Aujourd’hui je te parle d’un sujet qui me tient tout particulièrement à cœur, parce qu’il embellit ma vie au quotidien… la nourriture ! J’ai une conscience aigüe que le rapport à la nourriture que chacun entretient est très intime, va chercher très loin dans les constructions identitaires et psychologiques, je sais donc que ce ne sera pas un sujet facile pour tout le monde. Saches toutefois qu’aujourd’hui, mon lecteur, je t’indique tout simplement comment tu peux spiritualiser ton quotidien de façon simplissime, sans te rajouter de charge supplémentaire. L’astuce est simple : choisir son alimentation en pleine conscience. Pas forcément la modifier drastiquement en l’espace de trois jours, juste choisir ce que tu ingères depuis le moment de l’achat jusqu’au moment de la mise en bouche. C’est déjà tout un programme ! Mais qui ne te demandera rien de plus qu’une demi seconde de présence à chaque étape.

Choisir son alimentation c’est s’aligner avec ses valeurs

Tu as peut-être déjà commencé à te pencher sur la question en choisissant un mode alimentaire. Peut-être que tu es omnivore, végétarien, végétalien. Peut-être que tu évites le porc ou d’autres aliments spécifiques parce qu’ils ne correspondent pas à tes convictions religieuses ou morales. Peut-être que c’est ta santé qui t’impose ton alimentation : intolérances, allergies, maladies bien pénibles qui rendent ton quotidien moins amusant parce que tu les subit (Crohn, obésité, diabète…), ou même ta situation financière.

Saches que tu as le pouvoir de choisir ce que tu manges, même sans y apporter la moindre modification. Il te suffit pour cela de décider que tu embrasses pleinement ton régime (qu’il te soit imposé ou non). Que tu manges des plats surgelés ou que tu passes 3h par jour dans ta cuisine importe peu. Il n s’agit pas d’un jugement de valeur ici, juste de manger de façon consciente et non pas de façon “automatique”, que tu aimes ou non faire la cuisine et quels que soient tes moyens. Au fait… on a le droit de ne pas aimer faire la cuisine, ou de ne pas vraiment pouvoir faute de matériel : le gratin sans four, c’est chaud patate je te le concède !

Et pour l’étape suivante, je t’encourage à conscientiser pleinement tes choix. Pourquoi tel ou tel mode alimentaire ? Peut-être s’agit-il d’un héritage ou d’une démarche personnelle. Quelles valeurs sont associées à ton alimentation ? S’agit-il de simplement mettre du carburant dans le véhicule, ou tes repas portent-ils une dynamique sociale ? Voire artistique ! “C’est comme ça qu’on m’a toujours appris” est une réponse valide mais il est important de se rendre compte que tu as alors choisi de suivre le schéma que l’on t’a enseigné (et s’il te convient, tu fais drôlement bien !). Et si ça ne te convient pas ? Et bien ma foi, il ne tient qu’à toi de décider de modifier une petite habitude après l’autre, pour t’aligner avec ton système de valeurs. Évidement, la question de la santé reste sensible. N’empêche, interroger ton rapport à l’alimentation peut être une étape pour mieux accepter les restrictions imposées. Le cas échéant, tu peux même te faire suivre par un spécialiste pour t’apaiser pleinement : s’apaiser, c’est le début du bonheur.

Le mieux dans tout ça  Ça ne te demande pas plus de temps qu’un peu de réflexion au moment où tu fais cuire ton pot au feu ou au moment où tu mets ta moussaka surgelée au micro-ondes. Ou quand tu fais tes courses.

Exemple d’un repas conscient : le boudha bowl ! un concept tout simple pour les repas de tous les jours, qui s’adapte à tous les régimes alimentaires ! Jette un oeil sur cet article pour en savoir plus !
Crédit photo : Marco Verch

Bénédicité et gratitude

J’ai envie de te parler au passage d’un petit rituel que notre culture judéo-chrétienne nous a transmis : le bénédicité. Le bénédicité consiste tout simplement à remercier Dieu pour la nourriture que j’ai dans l’assiette au moment de manger. Figure toi que les chrétiens n’ont rien inventé : avant eux, toutes les civilisations païennes avaient des rituels de gratitude en lien avec la nourriture dont nous pourvoyait abondamment toutes sortes de divinités (principalement les Terres Mères). Voilà un petit rituel rapide pour gens pressés que tu peux ajouter à ta boite à outil de spiritualisation du quotidien vite-fait bien-fait : remercier pour ta première bouchée (symboliquement, elle vaudra pour les autres). Le concept est simple : pour que cette nourriture arrive dans ton assiette, il a fallu que des gens s’occupent de faire marcher la chaine alimentaire depuis les semis ou la naissance de l’animal jusqu’à la préparation du repas, en passant par toutes les transformations que l’aliment a subi. Ça fait beaucoup de monde à remercier, mais aussi l’aliment lui-même et le principe de vie qui lui a permis de croître. Quelle que soit ta croyance ou ta non croyance, tu as des centaines de choses/gens/animaux à qui exprimer ta gratitude.

Choisir et remercier : un véritable engagement

Je tiens a attirer ton attention sur ce dernier détail qui n’en est pas un : choisir pleinement son alimentation, se connecter en toute conscience avec ce que tu manges, c’est un véritable engagement.

Envers toi-même pour commencer, puisque tout ce que tu manges constitue la matière première dont tu es fabriqué. Tes os, tes nerfs, la qualité de ton sang et la masse de ta chair, ce sont tous les aliments que tu as ingérés et qui se sont transformés par le pouvoir alchimique de la digestion. Sans même entrer dans des considérations énergétiques, nous sommes ce que nous mangeons. C’est une réalité physiologique.

Envers le monde dans lequel tu évolue, au niveau écologique comme au niveau social. Encore une fois, il ne s’agit pas ici de juger tes propres choix. Simplement, je t’encourage à avoir pleinement conscience de ce que tu cautionnes en achetant tel ou tel produit, et de ce vers quoi tu oriente ta gratitude lorsque tu poses un remerciement en début de chaque repas. La consommation, de nourriture comme de n’importe quoi d’autre, est un acte politique en ce qu’elle cautionne un système. C’est potentiellement un premier petit pas pour toi pour encourager un monde qui te semble meilleur. Il ne s’agit pas là de prendre le maquis ou de s’engager publiquement dans un combat (quoi que rien ne t’en empêche si tu y tiens). C’est un engagement intime, personnel, dont tu peux, si tu le souhaites, ne parler à personne et réserver pour la sphère privée. Un vrai engagement éthique, social, politique, que tu n’as pas obligation d’afficher (on peut décider d’arrêter de manger de la viande au quotidien mais ne pas avoir envie, pour commencer ou pour finir, que ça se sache particulièrement par exemple) : pas de risque de rejet ou de lynchage public si ça te fait peur ou si ça t’épuise d’avance, et une véritable action menée au quotidien, ta part du colibri dans le cadre de ton propre référentiel.

La spiritualité, c’est avant tout une histoire de conscience et d’alignement entre ce que l’on pense, ce que l’on dit et ce que l’on fait, mais à son rythme. Spiritualiser son quotidien peut et à mon sens doit passer par des choses simples et sans jugement. La nourriture est surement la base la plus accessible, tout en étant d’une incroyable profondeur. Choisir en conscience et remercier sont des fondamentaux qui peuvent commencer par une fourchette de hachis Parmentier.

Et toi, es-tu pleinement satisfait de ton régime alimentaire ? Quels sont les axes d’amélioration que tu souhaites y apporter ? N’hésites pas à partager ta part du colibri et tes réussites ! (et comme toujours, les jugements destructeurs et les prétendus détenteurs de vérités universelles sont invités à rester sur le pas de la porte 😀 )

Pour être au courant de nos activités!

Inscrivez-vous en complétant le formulaire.

Vos informations ont bien été envoyées!

Pin It on Pinterest

Share This