Salut mon lecteur ! Dans cet article, je te dévoile une  astuce toute simple pour trouver le temps de développer une vie intérieure plus riche : profiter des jours fériés qui existent déjà !

Au jour où j’écris ces lignes, c’est Pâques. On fête les chocolats, les œufs, les lapins et les cloches volantes tout en sérénité et en joie de vivre, parce qu’en France et dans plein d’autres pays, c’est un jour férié. A la base, c’était pour nous laisser le temps de nous recueillir lors de cette fête parmi les plus importantes du calendrier liturgique chrétien, puisque c’est l’heure de la résurrection du Christ. Il y avait quelque chose de social : tout le monde allait à la célébration. En même temps c’était très intime : c’est un temps privilégié pour se connecter à Dieu et ses enseignements.

Mais de nos jours, nombreux sont les non chrétiens.  Nombreux sont ceux qui ne vont pas à la messe ce jour là. On mange du chocolat et on bulle sous le frais soleil du printemps. Pour autant, ce temps libre, il nous est attribué comme aux autres… Alors pourquoi ne pas en faire quelque chose d’unique et de personnalisé ?

Les bénéfices

– Un espace temporel offert sur un plateau pour te connecter au Grand Mystère

– Une occasion extraordinaire de comprendre ce que sont ces célébrations et enrichir ta culture

– Une opportunité pour te fabriquer des moments qui ont une symbolique sur mesure pour toi ! A partager ou non avec tes proches.

L’exemple du 1er mai :

Le premier mai, en France, c’est la fête du travail. C’est une date qui rappelle la lutte des travailleurs de la fin du XIXe siècle pour le droit à la journée de 8h de travail. Je n’entre pas dans le détail. Tu comprends que c’est une célébration éminemment laïque, qui a du sens et qui nous rappelle que certains acquis ont été gagnés à la dure par ceux qui ont galéré avant nous.

Il se trouve que la période de fin avril début mai, c’est aussi la date d’une antique fête agraire, d’origine celte, où l’on célébrait le retour de la saison lumineuse et avec elle de la saison de l’abondance de nourriture dans l’assiette, ainsi que du travail de la terre. Pour moi qui suis à tendance païenne, je ne cache pas que le jour férié tombe plutôt pas mal ! Il me permet de me rappeler de certains événements historiques et sociaux d’importance, et de caser mon propre rapport à l’évolution de la saisonnalité. La question de l’abondance n’est plus tout à fait d’actualité : de de nos jours on a accès à tout tout le temps. En termes spirituels et énergétiques toutefois, je sens comment les saisons ont un impact sur moi. Et je n’hésite pas à célébrer ces chouettes moments qui me connectent au temps qui passent et me rendent plus consciente du rythme des saisons avec des gens proches. Cette année par exemple j’organise un repas à la maison. Quant à l’excuse de “oui mais je travaille demain”, elle n’existe pas !

Profiter du 1er mai et de toute la ribambelle de ponts qui suivent pour célébrer le printemps et le début de l’été, seul ou en groupe, voilà un joli programme ! A chacun la responsabilité de choisir ce qu’il fait et comment il nourrit sa vie intérieure pendant un jour férié 😉

Un service rendu à tous par la société

Les célébrations nationales actuelles ont un sens pour la société dans laquelle tu t’intègre. Leur dimension sociale est au cœur du sujet. Même quand elles sont religieuses et que toi tu ne l’es pas, elles ont une importance parce que comme toutes les autres personnes qui vivent dans ton pays, tu es marqué par l’histoire spirituelle de celui-ci. Nier l’impact du judéo-christianisme en France, c’est se mettre des œillères par exemple. Se renseigner au moins me parait primordial, au moins en termes de curiosité intellectuelle. Après, partager ce que tes convictions te permettent de partager me parait enrichissant. Et dans tous les cas, t’approprier ce moment privilégié pour lui donner la profondeur et la symbolique qui t’inspirent et te font vibrer, ça c’est l’opportunité !

En terme de logistique, le jour férié est ton ami. C’est le moment où la société elle-même te dégage du temps pour laisser un espace à ta vie intérieure. Même quand ce n’est pas le tiens. Sacré service non ?  La seule question qui reste, c’est qu’est-ce que tu en fais.

Et toi, comment vas-tu personnaliser ton joli mois de mai et tous ses jours fériés ?