Salut mon lecteur ! T’es tu déjà dit que tu n’avais pas de chance, que les trucs cools c’est pour un pourcentage de la population auquel tu n’appartiens pas, que tu n’as pas le choix de subir telle ou telle situation, bref, que pour toi, il s’agit de survivre en attendant que ça passe et que le bonheur c’est pour les autres ? Je n’ai personnellement jamais réussi à me résigner à une vie en demi-mesure mais certaines de mes croyances limitantes ont parfois rejoint ces assertions. Aujourd’hui, non seulement je le sais mais en plus je le vis : on peut choisir d’être heureux. Et même, c’est surement la seule véritable manière de le devenir pleinement. Comme je suis un peu fatiguée de de la morositude, de la sinistrose et du fatalisme, je te partage mes conclusions !

Choisir d’être heureux

Au commencement était le verbe choisir. Parce que oui, mon lecteur : être heureux c’est une affaire de choix. De nombreux coaches en développement personnel ne cessent de le rabâcher et j’avoue qu’il faut l’avoir entendu plusieurs fois et avoir commencé à prendre le taureau par les cornes pour intégrer pleinement ce qui constitue pour moi une réalité. J’ose prétendre que l’on peut choisir le bonheur, malgré tout. Malgré absolument tout. Je ne dis pas que les épreuves que chacun a traversé sont minimes. Certains d’entre nous viennent au monde avec des maladies terribles, d’autres les contractent dans leurs vies, d’autres encore subissent des violences à peine verbalisables dans leur enfance et d’autres vivent des traumatismes divers et variés au fil de leur vie, qui les impactent plus ou moins, chacun avec sa sensibilité. Nous ne naissons pas tous avec les mêmes atouts dans nos manches, le même contexte social et culturel, personne ne vit la même histoire. Il ne s’agit pas là de comparer qui a eu la vie la plus dure ou la plus facile. Il s’agit pourtant tout simplement de se dire que MALGRE TOUT on peut être heureux à partir du moment où on le décide, où l’on en fait le choix conscient. C’est une prise de responsabilité de chacun sur sa propre vie. Le chemin peut être plus ou moins parsemé d’embuches, pour apprendre à vivre avec ses douleurs, ses handicaps, ses caractéristiques, ou parfois même pour les transcender et les transformer en véritables moteurs.

Tout simplement… et pourtant, ce n’est pas si facile que ça, je te le concède. Je t’encourage néanmoins à essayer : à partir d’aujourd’hui, décide et choisis d’être heureux. Le choix conscient te permet de devenir pleinement acteur de ta vie, et plus seulement spectateur, ou pire, victime.

Le message de Lizzie Velasquez, c’est que l’on a le pouvoir de choisir de transformer tout ce qui t’arrive en opportunité pour avancer. Tu peux commencer par des petites situations pas trop engageantes émotionnellement, comme le retard d’un train qui permet de lire un livre ou t’exercer à la méditation par exemple. En parallèle, je t’encourage à t’entrainer à éprouver de la gratitude pour tous les trucs cools qui t’arrivent déjà. Une amie partage ses petits bonheurs tous les jeudis sur son blog depuis plusieurs années. C’est un premier petit pas concret à mettre en place dès ici et maintenant.

Choisir d’être heureux

On ne le dira jamais assez : avoir et faire ne sont pas les auxiliaires du bonheur. Être heureux, c’est un état. Un état d’esprit, un état de pensée, une façon d’aborder le monde et de le regarder bien plus qu’une somme de possessions ou de réalisations. Et ça se passe ici et maintenant.

Évidement, posséder certaines choses qui remplissent des besoins favorisent l’état de bonheur, on ne va pas se le cacher. C’est plus facile de se détendre et d’être en béatitude quand on ne se demande pas si on va pouvoir faire manger ses enfants demain.Le Prix Nobel d’économie Angus Deaton a réalisé une étude il y a quelques années indiquant que jusqu’à 5000€ par mois (environs), le taux de bonheur d’un foyer augmentait. Ce chiffre est à prendre avec toutes les pincettes nécessaires. On parle d’une moyenne et il faut toujours se méfier des moyennes. Toutefois, ça reste très intéressant : au delà de ce chiffre, le taux de bonheur ne varierait plus. Cela remet en question toute la dynamique de la course au “toujours plus”. Par ailleurs, de mon expérience personnelle, on peut être heureux avec beaucoup moins selon ses choix de vie. Mon compagnon et moi avons choisi de vivre dans plus petit et avec une vraie réflexion sur notre consommation : cela nous permet de vivre avec l’équivalent de moins de 1500€ par mois à deux et nous ne nous privons de rien. Cela nous permet de libérer du temps à occuper avec des activités qui comptent vraiment pour nous et de nous libérer de beaucoup de stress ! C’est aussi parce que nous n’avons pas de grands besoins… parce que nous avons choisi de ne pas avoir de grands besoins.  Nous ne sommes pas minimalistes à proprement parler mais nous nous inspirons de cette simplicité volontaire parce que cela coïncide avec nos valeurs. Se libérer de l’avoir et du faire (en tous cas choisir les proportions que nous leur consacrons) nous permet de mieux nous connecter à l’être.

L’on pourra m’opposer que c’est une réflexion de nanti occidental. C’est un peu vrai, ne nous leurrons pas. Le fait est que nous autres occidentaux avons vraiment besoin de réfléchir à notre consommation et au toujours plus. Comment se fait-il qu’avec tous nos privilèges et notre confort, nous arrivions encore à cet état de dépression généralisée ? Comment se fait-il que certains “pauvres” rayonnent de plus de bonheur que de nombreux “riches” ? (occidentaux ou pas) Franchement, pour moi cela ne fait que prouver qu’être heureux, ce n’est pas courir après la possession. Concernant la réalisation d’objectifs, c’est un peu plus subtil, je l’admet : ça mériterait un article à part entière parce que cela entre en lien avec la question de la relation au temps et à la mort. Je me conterai d’évoquer le “faire, oui, mais les choses qui m’importent vraiment« .

Choisir d’être heureux

Évidement, choisir d’être heureux implique que l’on se pose vraiment la question de la définition du bonheur. Je ne te fournirai pas de réponse à cette définition. En tous cas pas de réponse qui se voudrait universelle. Les philosophes et les mystiques réfléchissent à cette question depuis des milliers d’années et n’ont pas trouvé de réponse absolue. Tu vas être obligé de te poser la question de toi à toi en toute sincérité.

Pour moi, l’état de bonheur c’est un regard apaisé posé sur le monde, malgré tout. C’est me réveiller tous les matins en me disant « quand même, on pourra dire ce qu’on veut, je suis bien ». Malgré son absurdité, son injustice, son [insérer ici ton jugement de valeur]. Ca veut dire que je sais qu’il y aura des tempêtes, mais que je sais aussi que je suis capable de trouver du positif dans n’importe quelle situation ou de me relever de nombreuses épreuves. Et que si je n’y arrive pas, d’autres pourront m’aider à le faire (professionnels de santé en première ligne). C’est savoir aussi que le plus important, c’est de m’y entrainer et que ce n’est pas grave si je n’y arrive pas tous les jours. Bien sûr que certaines épreuves sont intolérables. Certains d’entre nous ont été violés, enlevés, torturés, emprisonnés, mutilés, ont perdu un enfant ou un frère/une soeur, ont dix ans et sont en train de mourir d’une leucémie ou que sais-je encore. Je remercie tous les jours la vie de m’avoir confronté à des épreuves moins douloureuses.  Mais comment se fait-il que précisément ces gens là soient les meilleurs enseignants en matière de bonheur ?

Parce qu’à un moment donné, ils ont fait le choix d’être heureux.

Moi, je choisis de m’inspirer d’eux. Et toi ?

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