Salut mon lecteur ! Lors d’une intervention autour des archétypes du Féminin Sacré, une participante m’a posée cette question : à quoi ça sert, de s’intéresser aux archétypes ? Je lui ai apporté la réponse que je pouvais sur le vif, mais je me suis dit que je tenais là un très intéressant sujet d’article ! Je te livre donc de suite trois bonnes raisons pour s’intéresser aux archétypes, que ce soit par la simple lecture, les renseignements personnels ou la participation à des ateliers :

Un archétype, qu’est-ce que c’est ?

Je reviendrai sur la notion d’archétype dans un article spécial. Saches simplement, pour commencer, que ce sont des figures universelles présentes véritablement dans toutes les cultures, à toutes les époques. Vraiment. La Figure de la Vieille Sauvage, on la retrouve chez les peuples aborigènes d’Australie comme en Amérique latine, autant qu’en Grèce antique ou dans les cultures slaves encore aujourd’hui. La Sorcière mangeuse d’enfants (la Vieille Sauvage) est partout, tout le temps, et fait pleinement partie de nos constructions psychologiques. Nous sommes donc tous concernés par les archétypes, qui sont véritablement des éléments nous ayant permis de nous construire en tant qu’être humain à la fois au niveau individuel et collectif.

Baba yaga archétype de la Vieille Sauvage

Mon très cher lecteur, je te présente Baba Yaga : ma représentation préférée de l’archétype de la Vieille Sauvage ! Elle fait peur, elle a de grandes dents, elle se déplace dans un mortier volant et vit dans une maison à pattes de poulet, mais c’est l’une des plus grandes initiatrices aux mystères de la vie et de la mort que l’on puisse trouver…
image : César Ojeda

Sur cette base :

Bonne raison #1 : Activer les processus inconscients

T’intéresser aux archétypes te permet d’activer ou de réactiver des processus inconscients, te permettant de traiter des “dossiers” au niveau du développement psychologique. Les dossiers dont je parle, ce sont d’éventuels traumatismes (plus ou moins enfouis), ou tout simplement des situations qui te mettent au défi (que ce soit en positif ou en négatif). S’intéresser aux archétypes permet d’alimenter les processus inconscient de traitement de ces dossiers. Un repositionnement dans la constellation familiale, dans une relations spécifique, un conflit intérieur… tout peut être concerné. Pour reprendre l’exemple de la Vieille Sauvage (qui n’en est pas moins sage), une femme confrontée au passage de la ménopause pourra trouver dans cet archétype là un support pour la gestion inconsciente de ce passage dans sa vie. Il suffit, à ce moment là, de se laisser imprégner par l’archétype sans chercher à mentaliser ou à réfléchir : l’inconscient fait le reste !

Bonne raison #2 : Grâce au processus conscient, faciliter, fluidifier et rendre plus rapide la gestion dudit dossier.

Etudier un archétype qui t’inspire tout particulièrement, même si tu ne sais pas pourquoi de prime abord (ou un conte ou un mythe, qui regorgent de figures archétypales) peut amener le dossier à ta conscience. Tu peux tout simplement te rendre compte que ce qui se joue dans telle situation avec ton patron ou un membre de ta famille ou dans ton couple trouve une résonnance archétypale, et exploiter les outils que cela te donne. Te retrouves tu comme le Petit Chaperon Rouge face à une figure prédatrice ? Tu sais que tu peux t’inspirer du Petit Chaperon pour lui échapper (en utilisant ton énergie de vie ou ta ruse), ou même du gentil Bûcheron qui vient la sortir du ventre. En conscientisant les structures et les archétypes en jeu dans une situation tu peux aller chercher en toi les ressources nécessaires pour surmonter un défi, et ainsi le transformer en apprentissage et en occasion de grandir ! (tout cela avec le support de ton inconscient, et de façon plus rapide que si tu t’en remettais seulement à lui).

Tu peux aussi symboliquement tuer ton affreuse belle mère ou une part de toi dont tu veux te débarrasser (c’est peut-être la même chose !), et ce sera autorisé par la loi !

Bonne raison #3 : Connais-toi toi-même, et tu connaîtras l‘univers et les dieux

S’il ne devait y avoir qu’une seule raison, ce serait celle-ci. Nous portons tous chacun des archétypes en nous, à tout moment. Un enfant porte déjà la sagesse du Vieillard. Une grand’mère n’oublie jamais tout à fait l’énergie de l’Adolescente. Une mère est à la fois nourricière et terrible, à ses propres yeux et à celui de ses enfants. Nous sommes toutes et tous à la fois Roi, Mendiant, Vagabond, Magicien, Sorcière, Impératrice ou Muse. Nous portons tous à la fois le Héros et l’Antagoniste. Étudier les archétypes, c’est apprendre à reconnaître chaque facette de notre propre personnalité, savoir à quel moment l’une ou l’autre prend le dessus. En chaque situation, c’est savoir aller puiser dans celui dont on a besoin, nourrir celui qui nous fait défaut. C’est aussi reconnaître quel est celui qui domine ou pas, et s’apaiser avec le fait que c’est okay, j’ai le droit. Ainsi, faire les choix de vie qui sont profondément bons pour soi. C’est reconnaître, enfin, que l’autre est à la fois fondamentalement identique (humain, animé par des archétypes similaires) et différent (peut-être que tu es plus Jeune Fille, et que ta voisine est plus Mère : c’est beau comme ça, et le monde à besoin de chaque identité pour s’équilibrer). Comprendre son propre fonctionnement, le revendiquer et par là accepter celui de l’autre : voilà la promesse des archétypes, si riches et si puissants !

Et toi, t’intéresses-tu aux archétypes ? Quel est celui que tu préfères ou auquel tu t’identifie le plus ? Je t’invite à commenter pour partager !

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